vendredi 7 décembre 2012

Case #7




7 comme les 7 Tours de France sans vainqueur.

Qu'il s'agisse des Mayas ou de scénaristes Holywoodiens, 2012 est parfois annoncée comme l'année de la fin du Monde. Je n'y ai personnellement jamais cru. Toutefois, c'est peut-être la fin du Monde pour un homme, auquel je n'ai jamais cru. A sa déchéance, je n'ai jamais cru non plus, et pourtant... Cette chute dans les lacets serrés du Tourmalet, en 2003, ne sera donc pas sa dernière, celle de 2012 semble rédhibitoire. Le comble étant qu'elle survient alors qu'il n'est plus en selle. Je me souviens très bien de son arrivée sur le circuit international. Âgé de 21 ans il était le benjamin du Tour de France 1993 dont il prenait le départ porteur du maillot de champion des Etats-Unis. Il fit dès lors sensation en annonçant, avant même le début de l'épreuve, qu'il abandonnerait avant les Pyrénées. Fait et dit puisqu'il ne prit pas le départ de la 12ème étape après avoir toutefois remporté celle de Verdun. Déjà son antépénultième victoire sur le Tour. Les autres surviennent en 1995, l'une d'elles étant d'ailleurs collective quand toute l'équipe Motorola a franchi la ligne d'arrivée Paloise en tête, en hommage à leur coéquipier, Fabio Casartelli, autre médaillé olympique, victime, la veille, d'une chute dont il ne se releva jamais. Lance termine alors ce Tour à la 36ème place, ce qui constitue désormais son meilleur classement sur cette épreuve.
 En 1999, des prélèvements sanguins laissent aussitôt apparaître une prise de corticoïdes, régularisée d'un coup d'ordonnance du médecin de l'équipe, tandis que de l'EPO y est décelé... en 2005, sans pouvoir constituer un élément à charge d'une procédure officielle. Entre temps, le faucon Texan avait déployé ses ailes sur un peloton quasiment asservi. Une fois descendu de vélo, il finit par se faire rattraper par la patrouille, la machine à tricher s'étant enraillée, sans doute à cause d'une couille dans le dopage.

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