samedi 1 décembre 2012

Case #1





1 comme 1er décembre.

Comme la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Alors, bien entendu, je me fais le modeste relais de la bonne parole. "Protégez-vous", ne perdez pas de vue cette menace. En effet, bien que les soins progressent, c'est une maladie dont on ne guérit toujours pas... Comme le dit le DSK à robe de chambre léopard de la chaîne cryptée, en décrivant Francis, son plus fidèle compagnon, et par ailleurs complice de ses infidélités: "Il n'est pas mignon avec son petit bonnet?" Bref, pour en remettre une ultime couche, "Sortez couverts".

Voilà, ça, c'est fait.

Le cliché choisi pour accompagner ce billet représente une action de l'association argentine RAJAP, qui défend les droits de malades du SIDA. Cette manifestation dénonce - et illustre - un autre aspect de la pathologie, plus sournois mais sans doute aussi douloureux puisqu'il s'agit de la discrimination. Tout terrain, inaltérable au passage du temps, la discrimination est un chiendent au patrimoine génétique inoxydable, et arrosé d'eau de jouvence. Afin de lutter contre ce phénomène, la France, pays des droits de l'Homme, s'était dotée d'une haute instance chargée d'endiguer le phénomène. Créée en 2004, la HALDE fit halte en mai 2011, date de sa dissolution. Depuis, un collège spécifique et un défenseur des droits ont été investis de cette mission. Sans la même lisibilité. D'ailleurs, quelle est celle du comité interministériel aux droits des femmes, récemment dépoussiéré après 12 ans de placard? Enfin, on en parle et c'est déjà ça. Tirons-en des enseignements et ne nous taisons pas. Aujourd'hui, on arbore parfois ce petit ruban rouge. N'oublions pas tout ce qu'il implique, à l'instar d'une autre pièce de tissu, apposée aux vêtements, à une époque pas si lointaine, et taillée dans de l'étoffe jaune, en forme d'étoile...

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