mardi 4 décembre 2012

Case #4






4 comme les 4 saisons.

Celles de Vivaldi. L'une des oeuvres les plus populaires de la musique classique, et connue de tous, parfois grâce à la publicité ou au cinéma, comme dans Intouchables, où l'Allegro de L'Estate est nettement mis en relief. Ces quatre saisons là sont inaltérables, alors que résonne en leitmotiv un autre air, devenu lui aussi un grand classique, mais des rengaines, pour sa part: "Y'a plus d'saisons, m'sieurs dames...", allusion à un dérèglement climatique tantôt agité comme un épouvantail, tantôt décrié par des politiciens se sentant allègrement pousser des ailes de scientifiques, eux mêmes partagés. Toujours est-il que l'ONU s'en préoccupe, c'est pourquoi se tient encore actuellement le "Sommet de la Terre" à ... Doha, capitale du Qatar, pays champignon ayant poussé sur des champs pétrolifères, où le million de Dollars se détient dans une poche comme j'y détenais mes images Panini dans les années 80. Ces images illustraient des footballeurs, des sportifs que le Qatar accueillera en 2022 pour une Coupe du Monde qui se déroulera dans des stades fermés et climatisés. Rien d'anormal dans cette zone géographique, puisque la capitale Emirati voisine dispose d'une station de sport d'hiver couverte depuis 2005 et que le littoral de cette fédération est orné d'archipels artificiels, dont "Palm Island". Ce sommet, qui n'accouchera même pas d'une musaraigne rachitique aurait manifestement pu (dû) se résumer à une visio-conférence, au cours de laquelle auraient pu être abordées de vraies mesures destinées à endiguer, dans l'industrie agro-alimentaire notamment, le recours à l'huile de palme. Mais surtout, pas touche à l'île palme. Ceci restera l'enseignement majeur de ce sommet, pour qu'il reste finalement très... académique.

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