jeudi 6 décembre 2012

Case #6




6 comme 6 mai 2012.

Au delà de l'alternance, l'évènement, pour moi, réside surtout dans cette image. L'impopularité de ce Président dont c'est aujourd'hui la fête pourrait presque amener la gendarmerie nationale à utiliser cet instantané comme campagne de recrutement. Ou aurait pu, l'opinion étant désormais passée à autre chose. Cet homme là avait fait de la com' son outil préféré. Parfois, c'était même de la comédie, comme ce footing qui suivit quasiment instantanément la passation de pouvoir. On imagine aisément un Sarkozy essoufflé après cette course à pieds. Six mois plus tard, c'est la sarkozie qui s'est essoufflée dans une course aux voies dont la multiplicité constitue une réelle cacophonie. Déchu au plus au niveau de l'Etat, l'homme l'est désormais au sein de son clan. Pire, après avoir tenté d'y jouer les marionnettistes, le voilà funambule, cherchant à maintenir l'équilibre entre l'agitation de ses pantins et son éminente fonction au sein d'une haute instance étatique. Ayant promu de nombreux commandeurs dans l'ordre de la Légion d'Honneur le voilà lui-même relégué au rang de Commandeur. Initialement, le grand Saint-Nicolas apportait aux enfants pains d'épices et oranges, fruits auxquels cet homme là pense peut-être tous les matins, même s'il ne se rase plus quotidiennement, parce qu'après s'être trouvé face à ce gendarme, il doit maintenant faire face aux juges, avec d'autres enjeux que son propre honneur.

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