Certes,
ce 'blog à rythme n'était rien' d'autre que friche... Mais tout ça
s'explique, de manière mathématique : durant ce temps, je suis
devenu Twittos et cette « twittositude » chronophage m'a
amené à laisser végéter ce blog. Or, en cette saison où les
bogues s'ouvrent, je reviens pour tirer les marrons du feu et vous
faire part de quelques blagues partagées sur le réseau social de
microblogage où elles ont fait un tabac...
En
effet, sans nécessairement être parti à sa recherche, j'ai
découvert « l'oiseau bleu », clé du bonheur dans la
pièce de théâtre éponyme, alors qu'il semble pouvoir inspirer du
ressentiment chez une double ex-élue du côté de La Rochelle, et
qui peut maintenant se déclarer être une femme battue. Digne d'un
boulevard, d'autant qu'elle en ouvrait un à l'adversaire politique
du moment, cette histoire du tweetgate m'inspira forcément, et en
ces termes : « à La Rochelle, Twitter se dit
désormais Twister », tant la tempête levée fut
localement dévastatrice. Sa traîne n'en reste d'ailleurs pas moins
douloureuse pour son instigatrice, qui ne bénéficie pas des faveurs
de l'opinion. En revanche, depuis cet épisode burlesque, tout le
monde sait écrire Trierweiler, alors que ce patronyme était encore
récemment imprononçable pour beaucoup.
C'est
en effet avec la double campagne présidentielle et législative pour
support que j'ai fait mes premiers pas d'oiseau. Ma cervelle de
moineau (si, si, regardez l'image en haut à droite !) a d'ailleurs mis
du temps à me permettre de percevoir que le Tweet était restreint à
140 caractères, et pourtant, du caractère, j'aime en mettre !
Plus de 3 000 Tweets plus tard, si je ne me souviens plus des
premiers, et encore moins du premier, je me souviens en revanche de
celui que je considère comme déclencheur dans la découverte de mon
angle d'attaque : « Visite de Nicolas Sarkozy à
Drancy, hier. Aujourd'hui, décès de Raymond Aubrac ». De
l'humour corrosif, certes. Une teinte de CharlieHebdo, probablement,
au point même de flatter mon égo plus que de raison quand
l'hebdomadaire satirique m'a retweeté (RT). C'était avant de l'être
également par Gad Elmaleh, car Tweeter est un formidable terrain de
jeux de mots, que l'actualité inspire en déversant ses événements
telle une corne d'abondance.
C'est pourquoi, selon moi, l'humour y a
toute sa place. Alors bien sûr, il y eut DSK, véritable mine à
blagues, pas toutes 'bonnes', d'ailleurs, et sur qui tout a été
dit, ou encore, pour rester dans les personnalités politiques, De
Villepin, qui restant muet face aux enquêteurs pouvait être décrit
ainsi : « Lors de sa garde à vue dans
l'affaire Bulot, Villepin est resté fermé comme une huître ».
Plus récemment, la double
actualité des homonymes Armstrong me fit écrire ceci à la
cantonade: « Quelle est la différence entre Lance
et Neil Armstrong ? → La taille des capsules... »,
ou encore, adressé à Fabienne Sintès : « La
mort de Neil Armstrong va faire le Buzz Aldrin ».
Même la météo peut être source d'inspiration, notamment en ce 15
juillet frisquet « 8°C à Reims, nouvelle méthode
champenoise pour mettre le champagne au frais... avant même la
vendange ». Et bien
sûr, le sport, tellement médiatisé, ne peut échapper à la
patrouille, lors du championnat d'Europe des Nations avec l'équipe
de France de foot, que je place au même niveau que DSK, tant le
Tweet est facilité par leur stupidité « Avec le
football, la France quittera l'Euro avant la Grèce »,
ou encore durant les Jeux Olympiques où « L'Estonien
Gerd Kanter, lanceur de disque, a le dossard 1664. S'il bat le record
du Monde, il entrera dans le GUINESS book ».
Mais, ça bien sûr, c'était avant la taxe sur la bière, qui risque
de constituer un nouveau prétexte à l'exode outre-quiévrain. A
l'image de « Bernard Arnault qui entonne la
marseillaise en ces termes : Wallons enfants de la Patrie... »
Ceux là ont été retwittés. Seulement, le RT a un problème
inhérent, c'est que c'est un phénomène pernicieux. Déjà, c'est
le propre de Twitter qui nous permet d'entrer en contacts, même
réguliers, avec d'illustres Twittos. Sans toutefois n'être autre
chose pour eux que des « followers » quand certains ont
tendance à penser, à tort, que le réseau permet de s'affranchir
d'une forme de distance. Qui plus est, lorsqu' on bénéficie d'un
RT, on peut facilement se sentir flatté, soit par la qualité du
Twittos qui vous retwitte, soit par le nombre de ses abonnés (Autre
particularité, les deux ne sont pas forcément liés) ou
encore par le nombre de Twitos jouant aux ricochets avec vos proses.
Mais quand on croit avoir rédigé un Tweet d'anthologie (Tiens,
d'ailleurs, un jour, j'écrirai peut-être ce livre, L'anthologie
du Tweet) qui reste
sans écho, on en est presque déçu... comme avec ceci :
« Décentralisation du Louvre à Lens, une ville
qui ne veut pas rester sur le carreau. Une expo de fusains y est
attendue » ou encore
« Le Pape roule en Kangoo électrique. Au Vatican,
c'est la fin des soupapes ».
Chez
moi, ce vague à l'âme n'est toutefois que passager, surtout avec
des enfants qui, après une réflexion de ma part ou de la leur,
d'ailleurs, me disent « Il faut que tu le twittes, ça !!! ».
Alors comme ils m'inspirent eux aussi, je vous livre un Tweet
affectif : « Mon benjamin fait sa liste
de Noël. Soit, mais il demande un ours, un VRAI ! Je crois que
je vais devoir lui dire, tant pis ! » et
peut-être qu'il aura finalement un ballon de basket, pour jouer à
ce sport dans lequel s'est illustré Larry Bird, dont le créateur de
Twitter était fan, au point de choisir comme logo ce 'blue bird'...
(*) :
contraction personnelle de « blogueurs followers »
Bon (tant pis), tu n'y vas pas piano avec le dos de la cuiller, dis donc.
RépondreSupprimerJ'aime (ah non, ça, c'est sur l'autre réseau social).
Sinon, j'adore celui de Bernard (merci, au fait).
Coup de maître avec celui de Kanter, of course.
Et pis (Fanny, mon amie, si tu nous lis), à la revoyure sur le tweet (and shout)...
@Yibus: Hé Hé! je me rends compte d'un autre Tweet de compète non RT et que j'ai omis de citer, lors du match de foot France-Bélarus, premier match officiel du sélectionneur Didier Deschamps: "Le sélectionneur du Bélarus s'appelle Kondratieff. L'équipe de France entre bel et bien dans un nouveau cycle"...
RépondreSupprimerJ'adore l'auto-promo...
Biz!
Chapeau tu viens de me faire comprendre à quoi sert Twitter ! Merci pour la dédicace, je reste sur les blogs n'ayant pas ta verve et ton humour... Bises mon cher et reste un peu dans le monde du maxi blogging, on t'aiiiiiiiime ! Nath
RépondreSupprimerWahou! Que dire??? Et bien que je publirai un nouveau billet dès lundi, parceque dimanche, c'est dimanche! Bises!
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