samedi 26 mai 2012

Allo, à l'eau!








Manifestement, mon appel à l'aide pour un retour à l'emploi, de notre ex-Président est resté lettre morte. Même son ancien homologue d'outre Atlantique ne s'est pas manifesté, même pas par le biais d'un mi-temps de jardinier (Pourtant pour avoir a travaillé chez Truffaut, il a des références, le Sieur). Il aurait pu, par exemple, tondre les vertes pelouses de la blanche maison... Seulement deux propositions recueillies ici, c'est bien peu, moi qui souhaitais vraiment amener de l'eau à son moulin, je reste un peu en rade. Mais finalement, je refais vite surface en me disant que cet homme là sait nager, même en eaux troubles. Rien à voir avec les fluides brassées dans des eaux limpides du bassin de Debrecen où des nageurs disputent actuellement le Championnat d'Europe de natation.



Cette vidéo en Allemand nous épargne les tympans de l'engouement que met Isabelle Langé dans ses commentaires ;-). Cela dit, Bravo Laslo!


Mais comme à mon habitude, là n'est pas ce qui m'intéresse. C'est pourquoi je souhaite vous détourner des eaux turquoises, teintées d'un parfum de chlore, sous les spotlights de Hongrie pour vous conduire dans d'autres eaux qu'on s'imagine turquoises, bordées du parfum de la flore, sous un soleil où l'on grille. Direction l'Océan Pacifique, parfois mal nommé, pour suivre Philippe Croizon, nageur amputé des quatre membres et qui entreprend un tour du Monde à la nage.

Non, je ne plaisante pas, et lui non plus, d'ailleurs, démonstration :




Voilà donc la première des 4 étapes qu'il souhaite boucler et dont vous pourrez avoir le détail par là : http://www.nageraudeladesfrontieres.com/

Alors qu'il y a peu, on nous parlait de renforcement des frontières, Philippe Croizon montre ici qu'on peut repousser celles de la volonté. Quand le handicap démultiplie la détermination, on peut se demander si finalement, ce ne sont pas, parfois, les « valides » qui sont handicapés par les limites qu'ils s 'imposent à eux-mêmes...
Même si j'imagine que ce doit être compliqué de vivre avec un handicap, n'est-ce pas finalement ce filou de Philippe Croizon lui-même qui nous met un coup de pied au derrière ?

Et en cette fin de quinzaine cannoise, Philippe n'a pas besoin d'attendre que le jury se réunisse.

Ses palmes constituent la sienne, la plus belle.

2 commentaires:

  1. Ça force l admiration, c clair.
    Maintenant je m interroge, ça nous mets un coup de piied au derrière ou une bonne fessée?

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  2. Il y a là une nuance, effectivement. J'aurais aussi pu écrire qu'il nous donne une grande claque. Et bien je dis choisissez ce qui vous plaira, si ça vous marque, c'est déjà ça...

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