mardi 1 janvier 2013

Annus mirabilis




Sincèrement, je vous ai souhaité une bonne année.

Pour poursuivre dans la sincérité, sachez que je n'aime pas nouvel an, parceque ça m'énerve, nouvel an.
Déjà, le calendrier est mal foutu. Il n'y a que deux réveillons dans l'année, et seulement séparés d'une semaine. Pauvre organisme. On devrait décaler la nouvelle année, par exemple, on pourrait faire nouvel an fin janvier, surtout qu'au lendemain du jour de l'an les victuailles sont bradées. D'ailleurs, selon les croyances, régimes ou cultures les calendriers diffèrent, et la nouvelle année aussi. Les conventions festives qui accompagnent la nuit de la Saint-Sylvestre ne me transportent pas non plus. 5, 4, 3, 2, 1, BONNE ANNEE!!! (le pire, pour moi, c'est de subir le décompte final de la première chaîne de télévision).
Et je n'aime pas cette invasion de SMS qui après avoir "bouchonné" - parce que le réseau est saturé par la pratique encore accrue par les smartphones âgés d'une semaine et livrés par le Père Noël - viennent sonner le réveil une fois endormi, où cette pratique qui fait qu'à compter de 23h45, ceux avec qui vous "festoyez" s'isolent avec leur téléphone cellulaire pour communiquer leurs souhaits de nouvelle année avec d'autres personnes qui s'isolent également au cours de soirées en société. Hier, mon téléphone était éteint dès 20 heures...
Déjà, qu'on souhaite aux autres une bonne année, c'est certes louable, mais faut-il attendre ce jour là? Moi aussi, je souhaite les voeux, mettant ma marginalité de côté, mais c'est durant toute l'année que je souhaite le meilleur au monde qui m'entoure. D'ailleurs, si quelqu'un pouvait exhausser ces voeux là.... Certainement pas ceux qui formulent des voeux par seul conformisme, comme ce gouvernement qui, en 2009, nous annonçait la fin de la crise avec le passage à 2010. Phénomène Tchernobyl. On sait ce qu'il en est réellement.
Alors, idéaliste, crédule et naïf, je formule tout de même un voeu: que l'authenticité et la sincérité prévalent. Comme lors de cette baignade dans le Pacifique à jouer avec une murène, comme ce projet de passer la nuit en igloo ou dans le désert, entouré d'êtres chers, et je ne vous dévoile là qu'un minime échantillon d'une liste qui n'est pas exhaustive. Dans ces festivités là, un jambon beurre suffit! 

Allez, encore meilleurs voeux. Quand même. Et moi, je retourne dans ma poubelle.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire